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1er Championnat du Monde Kyokushin
Arménie, Australie, Bulgarie, Canada, Costa-Rica, Espagne, Estonie,
- 534 compétiteurs Kumité et Kata - Le Team national Kyokushin (FKOK)
Voyage sans histoire dans un Boeing 788 ultra moderne de All Nippon Airways. L'arrivée à Tokyo Narita nous met dans l'ambiance de la qualité de l'organisation japonaise : Atterrissage à 16h50... Et à 17h30, nous voilà déjà dans le bus des lignes régulières qui va nous mener au pied de l'hôtel Tokyo Bay à Makuhari : moins de 45 minutes pour rejoindre le contrôle sanitaire, passer les contrôle douanier, puis la vérification des passeports, récupérer nos bagages, passer le dernier contrôle avant de faire la queue pour nos tickets de bus (tous les grands hôtels de Tokyo bénéficient d'une ligne directe de bus depuis l'aéroport principal de Narita)... Et dire qu'en France dans le même temps, nous serions toujours dans une file d'attente ou en train d'espérer le bon vouloir de nos bagages. Une heure plus tard, nous enregistrons nos chambres dans un superbe hôtel de 50 étages le long de la baie de Tokyo. Ne manque que Sensei Tony qui nous rejoint bientôt via Moscou (responsabilités professionnelles obligent) avec un moral et une préparation au Top ! Dîner dans un petit resto japonais excellent, puis au lit en attendant demain avec un décalage horaire qui nous sonne un peu et qui nous réveille en plein milieu de la nuit.
Le dimanche est essentiellement administratif avec la pesée et la vérification des cartes et licences pour les uns, et une réunion de bureau de la Fédération mondiale Kyokushin après le déjeuner officiel pour les autres. Christian nous rejoint pour finaliser les inscriptions du camp de Mitsumine et c'est aussi l'occasion de rencontrer nos "cousins" du Québec ou des amis plus éloignés venus d'Australie ou du Costa-Rica.
Dernière ballade dans un jardin japonais avant "dîner-sushis" et dodo sans soucis.
Et pendant ce temps là, notre ami Djema Belkhodja du Team Gogonel se qualifie dans la phase finale du Top 32 du "All Japan Kyokushinkai" toutes catégories. D DAY Un quart d'heure de déplacement le long de la baie du port de Tokyo sous un joli soleil automnal et nous voilà au Chiba Arena qui a déjà accueilli de nombreuses grandes compétitions internationales Kyokushin. C'est Elodie qui ouvre le bal pour la France sur le tatami central. Lourde tâche puisqu'elle passe en seconde position. Stress ou échauffement trop court du fait des circonstances, toujours est-il qu'elle offre un Geksai Sho loin de ses capacités réelles et c'est avec une 11e place qu'Elo' termine la compétition. Tony, du fait de son titre de vice-champion d'Europe 2012, passe vers la fin de son tableau. Un beau Tsuki No Kata plus tard, puissant et bien rythmé mais avec un très léger déséquilibre, Tony termine 6e à seulement 2 dixièmes de point du podium.
En Kumité, Charley affronte au premier tour en seniors super lourds un Japonais. Légère domination du parisien qui ne lui donne qu'un seul drapeau en sa faveur. La prolongation permet petit à petit à Charley de prendre l'ascendant et de remporter le combat sur décision unanime 5 à 0.
Christophe en masters lourds, a du mal a rentrer dans son combat face à un Russe plus léger mais aux frappes nerveuses. Légère domination du Doc', mais un Mawashi Geri Chudan sec et précis au foie va hélas stopper net le français.
Quart de finales pour Charley face à un Norvégien plus jeune, mais aussi plus lourd et plus massif que le Français (mais si, c'est possible !). Charley fait jeu égal sur le combat et n'obtient qu'un drapeau malgré une accélération sur les quinze dernières secondes. La prolongation permet au Parisien de prendre le pas sur son adversaire et cette fois-ci, c'est sur trente secondes qu'il accentue sa pression, faisant flancher le moral et le cardio du scandinave. C'est avec 3 drapeaux à 0 que Charley accède en demi-finale.
Tony en masters "- 80 kilos" rencontre au premier tour le favori, instructeur au Dojo de Shihan Tanaka. Avec une légère domination, Tony prend souvent l'ascendant sur de belles accélérations et des enchaînements pied-poings qui touchent son adversaire et le font souffrir mais sans pour autant le faire baisser sa garde. Avec un seul juge en sa faveur, Tony doit repartir pour une prolongation de folie qui se déroule et se termine sur le même scénario avec une fois encore une avantage pour le Français, mais non réellement décisif. C'est au final la balance qui va donner la victoire au... Japonais de quatre kilos plus léger. Dommage que le tirage au sort n'ait pas réservé pour la finale ce qui fut le plus beau combat de la catégorie. En demi finale, Charley tombe sur le multiple champion d'Europe bulgare Petar Martinov. Beaucoup plus grand que Charley, Martinov joue la distance et enchaîne poings, genoux et jambes, prenant peu à peu l'ascendant, mais Charley rétablit l'équilibre avec une superbe domination physique sur les trente dernières secondes. La prolongation va sensiblement se dérouler sur le même schéma, mais avec plus de difficultés de cardio' en fin de combat. Avec un seul drapeau en sa faveur, le Bulgare va quand même remporter le tour sur... la balance. Podiums, cérémonie officielle, Sayonara Party le soir même et... dodo avant de repartir dès le lendemain avec certains de nos supporters vers le stage mondial sur le Mont mythique de Mitsumine...
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